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Entretien et réparation : qui paie quoi entre locataire et propriétaire ?

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Qui paie les réparations : locataire ou propriétaire ?

La question de la répartition des réparations entre le locataire et le propriétaire revient souvent, car elle peut rapidement devenir source de désaccords et de tensions. En effet, les responsabilités ne sont pas toujours intuitives, et certains travaux peuvent sembler à la frontière entre l’entretien courant et la réparation structurelle.
Pour éviter les malentendus, il est essentiel de se référer aux textes officiels et à la loi du 6 juillet 1989, qui fixe clairement les obligations de chaque partie.

Les principes de base : qui paie quoi ?

En résumé :

  • Le propriétaire-bailleur prend en charge les réparations importantes, les remplacements d’équipements vétustes et les travaux de mise aux normes. Cela inclut, par exemple, le changement d’une chaudière défectueuse, la réfection d’une toiture ou encore la remise aux normes électriques du logement.
  • Le locataire, quant à lui, est responsable de l’entretien courant et des petites réparations liées à l’usage du logement : changer une ampoule, déboucher un évier, remplacer un joint de robinet ou entretenir le jardin.

Ces distinctions paraissent simples en théorie, mais la réalité est souvent plus nuancée. Certaines réparations peuvent être à la fois le résultat d’une usure normale et d’une négligence d’entretien, ce qui complique l’attribution des coûts.

Pourquoi cette question est-elle si fréquente ?

Dans la pratique, la répartition des réparations est l’une des principales sources de désaccords entre bailleur et locataire. Une panne, une fuite d’eau ou une dégradation soulèvent souvent la même interrogation : qui doit payer ?
Une mauvaise compréhension de la loi peut fragiliser la relation de confiance entre les deux parties, voire engendrer des litiges.

Pour préserver cette relation, il est donc primordial de s’appuyer sur la réglementation en vigueur et de documenter chaque intervention. Une communication transparente et des documents précis (états des lieux, factures, photos) permettent d’éviter la plupart des conflits.

Les textes de référence à connaître

Les obligations du propriétaire et du locataire sont définies par plusieurs textes juridiques, notamment :

  • La Loi n°89-462 du 6 juillet 1989, qui encadre les rapports locatifs ;
  • Le Décret n°87-712 du 26 août 1987, qui dresse la liste précise des réparations locatives.

Ce décret est une véritable feuille de route : il détaille, pièce par pièce, les travaux à la charge du locataire. Par exemple :

  • Cuisine : remplacement des joints, nettoyage des hottes, entretien de la robinetterie.
  • Salle de bain : détartrage, remplacement des flexibles ou du pommeau de douche.
  • Fenêtres et volets : graissage des gonds, remplacement des vitres cassées (sauf vandalisme ou vice caché).

Tout ce qui relève de la vétusté, d’un vice de construction ou d’un sinistre non imputable à l’usage quotidien reste à la charge du propriétaire.

Comment éviter les conflits ?

Quelques bonnes pratiques permettent d’éviter les malentendus :

  1. Bien rédiger le bail de location : préciser les conditions d’entretien et de réparation évite toute ambiguïté.
  2. Conserver les justificatifs (devis, factures, correspondances) : en cas de désaccord, ils serviront de preuves.
  3. Faire un état des lieux précis à l’entrée et à la sortie du logement.
  4. Favoriser le dialogue : la plupart des différends peuvent être réglés à l’amiable avec des explications claires.

Chez Piloc, nous accompagnons les propriétaires dans la gestion de leurs biens pour simplifier ce type de situation. Grâce à nos outils et nos conseils, vous savez à tout moment quelles dépenses vous incombent et comment les justifier auprès de votre locataire

En résumé :

Pour bien comprendre la répartition des réparations, il suffit de retenir quelques grands principes simples.Le locataire est responsable de tout ce qui relève de l’usage quotidien du logement : entretien, petites réparations, nettoyage et remplacements mineurs.

Tableau représentant ce qui est a la charge du locataire et ce qu est à la charge du prppriétaire

Enfin, si une dégradation résulte d’un mauvais usage ou d’un manque d’entretien, elle reste à la charge du locataire.
Inversement, lorsqu’un problème survient en raison de la vétusté ou d’un défaut technique, c’est bien le bailleur qui doit intervenir.

💡 Bon à savoir : en cas de doute, il est toujours préférable de se référer au Décret n°87-712 du 26 août 1987, qui détaille précisément la liste des réparations locatives pièce par pièce.

Auteur
Publié le
April 20, 2023
Dans cet article
La situation avant Piloc

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